mardi 7 décembre 2010

La chronique du mardi au jardin botanique: le jujubier



Le jujubier
Le jujubier - de son nom scientifique "zizyphus mauritiana" - est à juste raison considéré comme l’une des identités remarquables de la pharmacopée sénégalaise. En effet, il n’existe pas un tradipraticien qui ne l’utilise au regard des multiples propriétés qu’on lui prête.



C’est une espèce forestière fruitière qui se présente le plus souvent sous forme d’arbuste épineux, mais, dans les zones pastorales où elle est gravement menacée, on n’y retrouve que de rares spécimens localisés essentiellement dans les bas-fonds, sous forme de grands arbres. Parmi les causes de cette menace, on peut citer le surpâturage, la surexploitation ou encore la sécheresse.



C’est qu’homme et bêtes se disputent son utilité. Outre ses propriétés médicinales, l’homme use des branches pour constituer des haies pour les champs durant l’hivernage. Ses fruits sont des baies sucrées comestibles, une friandise non seulement appréciée des hommes, mais aussi des chèvres et des chacals.

C’est un arbuste réputé sacré chez les musulmans en particulier. Le prophète Mohamed (psl)la consacre "Prince des arbres" et le Coran fait allusion au Jujubier du Terme (sidratoun mountaha).

Il est de coutume de l’ajouter à toute préparation médicamenteuse afin d’en multiplier les vertus.



Ses écorces, feuilles et fruits sont invariablement utilisés contre la maigreur (surtout chez les enfants), les maux de ventre, les dermatoses et diverses infections sans oublier ses propriétés résolutives (contre les enflures, les ganglions). On mentionne également de plus en plus ses propriétés anticancéreuses, suite à des recherches menées en Inde.

Djibril Bâ

1 commentaire:

  1. document très intéressant. Bonne continuation, concitoyen.

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