C’est une herbe à tige frêle. Ses feuilles sont effilées et minces.
Elle doit être une espèce introduite puisqu’elle ne se
retrouve que dans les jardins comme espèce ornementale sous forme de parterre
ou pelouse.
D’ailleurs, nous tenons notre spécimen originel du
monastère de Keur Moussa grâce au frère Elie qui l’avait rapporté des Antilles.
Là-bas, la plante est appelée "herbe charpentier".
Elle pousse mieux à l’ombre, formant de jolis buissons
et ne dédaigne pas un tuteur pour se dresser franchement.
Dégageant une
odeur suave, ses fleurs mauves sont superposées le long jusqu’au sommet d’une
longue et petite hampe.
Par tradition, on lui reconnaît, par voie interne et externe, des propriétés vulnéraires, antiseptiques, anti-inflammatoires, antispasmodiques et antitussives.
Elle agirait également comme relaxant.
Elle agirait également comme relaxant.
La phytothérapie moderne a confirmé ces propriétés et lui
crédite d’une nouvelle facette d’anticoagulant.
A l’Hôpital Traditionnel de Keur Massar, le Justicia
n’est pas encore exploité.
Djibril Ba