mardi 24 novembre 2015

La Chronique du Mardi au Jardin Botanique : Le Sorgho


LE SORGHO


Le sorghum guineense est une plante céréalière cultivée dans la majorité des pays africains subsahariens. On l’appelle aussi le gros mil.

Elle se présente sous la forme d’une herbe résistante et dressée qui se décline en plusieurs variétés dont certaines peuvent atteindre plus de deux mètres.

Ses variétés se distinguent par la taille (de 1m à 2m), la couleur des graines, l’épaisseur de la tige et/ou par le goût de la moelle de la tige.  La moelle est alors aussi sucrée que celle de la canne à sucre et se destine aux mêmes usages que cette dernière (sirop, sucre, alcool, bière, bio-carburant).
  

D’aucunes sont encore spontanées et d’autres non comestibles. Il en existe aussi des espèces fourragères.

La tige cylindrique, dotée d’une carapace lisse, est très souvent striée de rouge. Cette caractéristique explique sans doute l’allégation de toxicité soulevée ici et là par rapport à sa tige verte.

A sa maturité, elle présente un épi terminal autour de laquelle les grains (blancs ou rouges) sont agglutinés qu’on récolte.


En outre, certaine variété du sorgho a le don de vivre longtemps et de produire plusieurs fois. Mais habituellement, on coupe aussi la tige, si elle n’est pas tout bonnement arrachée, pour servir de fourrage et/ou à confectionner des palissades. Il est courant d’ailleurs de voir la base regermer…

La plante est davantage connue pour ses grains qui sont consommés à grande échelle par les humains et les animaux, en farine ou en grains entiers. C’est une des principales cultures vivrières du monde. Elle est la troisième consommée après le riz et le blé.

Les graines de sorgho se prêtent à plusieurs usages... La plus ragoûtante, à notre avis, reste la farine de graines sommairement grillées que l’on peut consommer dans du lait, du yaourt ou en pâte !


C’est tout naturellement, donc, qu’on la considère comme espèce médicinale. Céréale sans gluten, très digestible, elle permet de prévenir et lutter contre les maladies de la sphère abdominale et autres désordres gastriques.

Le sorgho combat la décalcification, augmente la résistance physique et baisse la glycémie. Il reconstitue également, selon certains, les cellules nerveuses et sanguines, dynamise et empêche la constitution de calculs biliaires.

Allons-y et consommons le sorgho !

Djibril Ba

mardi 17 novembre 2015

La Chronique du Mardi au Jardin Botanique : Le Pennisetum glaucum


LE MIL

Appelé aussi petit mil ou millet, le pennisetum glaucum est une espèce céréalière largement cultivée dans le monde. A ce titre, elle se décline en plusieurs variétés.

Au Sénégal, il constituait la base de l’alimentation (couscous) avant que le riz, plus simple à préparer, ne le détrône en ville comme en campagne.

C’est une herbe dressée à la tige robuste et garnie de racines à sa base. Ses feuilles sont longues et pendantes, en forme de ruban, aux abords effilés…

A maturité, il développe des épis longs et cylindriques constitués d’innombrables gaines dans lesquelles sont logés les grains de mil.

Il est cultivé pour ses graines destinées à l’alimentation humaine et animale. Il accroitrait la force des chevaux.

Sa tige sert de fourrage et à confectionner des palissades. On obtient une bière traditionnelle par la fermentation des graines, le légendaire dolo.

Il se prête à plusieurs recettes culinaires, bouilli ou cuit, en farine ou les grains entiers. Le millet est très nutritif, très digeste et sans gluten. Il peut se substituer avantageusement au blé.

L’image du mil est encore attachée au pilon et au mortier dont on usait pour la décortiquer et la réduire en farine. O sage décision ! La consommation du millet entier favoriserait, en effet, l’apparition du goître en raison de la présence dans son enveloppe d’une substance dénommée thionamide qui amplifierait la carence en iode.

La consommation de millet accroît le bon cholestérol, baisse la glycémie, arrête la diarrhée. 

Le mil entre dans le traitement de l’ictère, du paludisme, des vers intestinaux, de l’agalactie et de la stérilité. Il calme les règles douloureuses, aussi.

Enfin, il est minéralisant, régule le rythme cardiaque, participe au bon fonctionnement des nerfs et du système immunitaire.

Djibril Ba

vendredi 13 novembre 2015

Des nouveaux remèdes à HTKM


Un petit compte rendu de nos activités pharmaceutiques s’impose pour les lecteurs assidus de notre blog.

En effet, fidèle en cela à notre vocation de proposer une gamme élargie de médicaments - fondement d’une alternative thérapeutique crédible et sous l’égide de l’ONG "Rencontre des Médecines" -  l’Hôpital Traditionnel a développé au sein de son laboratoire de nouveaux médicaments.

Notre conviction est que la médecine traditionnelle en général, et la phytothérapie en particulier, ne doit pas être consignée dans une logique compétitive. Nous croyons que ces traitements, comme tous les traitements des autres médecines, font partie d’un TOUT qui lie un ensemble de facteurs (le régime alimentaire, l’hygiène, etc..) et qui participent également à conserver ou recouvrer la santé.

Les traitements proposés par l’Hôpital Traditionnel de Keur Massar s’inscrivent, en tout cas, dans cet esprit. Cet esprit découle de la modestie qui doit être de mise au vu de la complexité des problèmes de santé soulevés à notre époque. Les maladies ne se présentent plus de la même façon avec des manifestations atypiques, de nouvelles maladies apparaissent en corrélation avec le genre de vie contemporain… Les principales causes identifiées sont l’affaissement de la barrière inter-espèces due à une trop grande proximité plus que de raison entre l’homme et les animaux, l’effondrement généralisé des systèmes immunitaires consécutif à la « malbouffe », le changement climatique, mais aussi une surconsommation en médicaments de toutes sortes…

La prise des traitements de l'Hôpital Traditionnel de Keur Massar n’entraine aucun effet secondaire et n’empêche pas de suivre d’autres traitements, si telle est la volonté du patient. Il faut remarquer que la plupart de ces nouveaux produits ont été conçus à la demande des patients. N’est-ce pas la vocation du thérapeute que d’essayer d’apporter une réponse au besoin de son patient ? Néanmoins, par prudence, il est conseillé au patient d’observer un intervalle de deux heures dans la prise de traitements différents.



   1. Les EXTRAITS DE PLANTES
  • Extrait CAC : antiparasitaire et antidouleur. Les traitements administrés commencent souvent par lui. Il est constitué de pulpes de diverses plantes dont le cactus en particulier.
  • Extrait DAK : il soulage les crises hémorroïdaires et prévient les saignements. Son ingrédient de base est le Diospyros.
  • Extrait DNK : il protège le système nerveux. Son ingrédient de base est le Detarium senegalensis.
  • Extrait FDB : bactéricide et anti douleur, c'est également un bon reconstituant sanguin. Il est composé principalement du Ziziphus mucronata.
  • Extrait TOM : tonique et dépuratif, il est indiqué dans le traitement des maladies chroniques/dégénératives et pendant la convalescence. Sa base est constituée par le Landolphia heudelotti.
  • Extrait DBT : hypoglycémique. Le Neocarya est son élément de base.
  • Extrait NDR : galactogène et digestive, il favorise la santé des intestins. Il est constitué à base, principalement, du Cyperus esculentus.
  • Extrait BN : il est un stimulant cérébral et donc entre dans le traitement des problèmes de concentration, des troubles de mémoire et du surmenage intellectuel et physique. Sa base est le Jacquier.
  • Extrait MTK : vermifuge et expectorant, il est constitué, à la base, par le Sclerocarya. Il tonifie l’organisme.
  • Extrait KYL : c’est un anti-inflammatoire. Il est obtenu à partir surtout de l’herbe du tigre.
  • Extrait BB : c’est un stimulant du système immunitaire. Sa base est le Prosopis africana.
  • Extrait ABO : il est indiqué dans le traitement des affections virales, les suites d’hépatites notamment. Il s’obtient essentiellement du Baobab.
  • Extrait G : hypocholestérolémiant et tonique, il entre dans le traitement régulateur de la tension artérielle et la cure d’amaigrissement. Il est produit partir du Phillantus.
  • Extrait SDM : résolutif, sédatif et antispasmodique. On l’obtient à partir du Jujubier. 





   2. Les PROTOCOLES
  • Le protocole ALZ : appoint au traitement des maladies dégénératives.
  • Le protocole F : appoint au traitement de la fibromyalgie.
  • Le protocole NB : appoint au traitement de la neuro-borréliose.
  • Le protocole W : appoint au traitement de la maladie de Lyme.
  • Le protocole X : traitement immunostimulant pour les PV-VIH.
  • Le protocole Y : traitement des hépatites.
  • Le protocole Z : appoint au traitement du cancer.
  • Le protocole ZT : appoint au traitement du cancer de l’utérus.



  3. AUTRES
  • Huile BB : huile de Baobab solarisée. Elle régénère, répare et adoucit la peau.
  • Huile GAM : huile solarisée de Securidaca. Pour massage et applications locales contre les douleurs lombaires, migraines, ulcères phagédéniques et les vers.
  • Savon : antiseptique. Idéal pour les peaux grasses.

Djibril Ba

mardi 10 novembre 2015

La Chonique du Mardi au Jardin Botanique : la liane aurore


Le Pyrostegia venusta


C’est une plante tropicale généralement considérée comme espèce ornementale.

Elle est très résistante, volubile et dispose d’une longévité exemplaire. Ces éléments font que l’on redoute sa tendance invasive.

C’est l’un des spécimens les plus beaux et les plus précieux dans son genre, offrant un spectacle grandiose.


Elle se présente comme une liane au feuillage persistant, montant avec des vrilles et dispensant, épanouie et à maturité, une profusion de fleurs orange en forme de tube.

Elle est considérée toutefois dans ses contrées d’origine, en Amérique du Sud, comme plante médicinale de haute facture.

On utilise ses racines, feuilles et tiges en voie interne et externe.


Elle est réputée en dermatologie, singulièrement contre le vitiligo et mieux encore contre la leucodermie et en gynecologie (vaginite, troubles féminins).

En outre, on lui reconnaît des effets antidiarrhéiques et toniques, 

On fait cas, enfin, d'une activité antioxydante.

A l'Hôpital Traditionnel de Keur Massar, la liane aurore est considérée comme espèce ornementale.

Dibril Ba