C’est
une espèce forestière fruitière. Elle se retrouve au sud du Sénégal, plus
humide, mais elle se remarque de plus en plus dans les villes où elle a été
introduite comme plante ornementale et d’ombrage.
C’est
une liane dont la particularité est qu’elle n’est pas étouffante pour ses
tuteurs, malgré son exubérance. La liane
saba a un feuillage permanent et nous avons observé dans notre jardin qu’elle fleurit
au moins deux fois dans l’année. Mais les fruits n’apparaissent que l’année
suivante.
Son
fruit savoureux fait l’objet d’un commerce florissant sur les marchés
sénégalais.
Mais
nous sommes bien en présence d'une plante très importante en médecine traditionnelle. La
preuve en est visible par toutes une série de considérations mystiques, certainement par
souci de conservation, qui l’entourent.
Car la liane saba est une plante
fétiche. Au-delà du rituel de fécondité du bétail auquel elle préside, elle
fait partie des rares espèces de la pharmacopée sénégalaise spécialement
dédiées à la prévention des maladies.
En médecine
traditionnelle, on utilise ses feuilles, son latex, son fruit et ses racines
pour leur effet antitussif, hémostatique et antispasmodique.
La
plante est également réputée contre les maladies infantiles et les maux d’yeux.
Et ses feuilles servent de base à une préparation
culinaire visant à stimuler l’appétit.
A
l’Hôpital Traditionnel de Keur Massar, la liane saba est employée surtout pour
ses effets notoires contre les vertiges d’origines diverses.
Djibril Bâ
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