LE JATROPHA CURCAS
C’est une espèce introduite au
Sénégal qui se présente, le plus souvent, sous la forme d’un arbuste très bien
ramifié.
L’espèce s’est bien acclimatée au
vu des différents usages auxquels elle se prête notamment dans la
production du savon ou la confection de haies vives ou élaboration de remèdes
pour le bétail… Sa multiplication est
particulièrement aisée que cela soit par bouturage ou semis ; son
entretien l’est tout autant.
La plante perd ses feuilles
pendant la saison sèche et à l’approche de l’hivernage. Elle bourgeonne en
fleurissant et donne des baies vertes, jaunes à maturité, qui contiennent de magnifiques graines.
Ces graines font aujourd'hui la
notoriété du Jatropha curcas, car leur huile est un biocarburant.
Le Jatropha reste tout de même
une plante médicinale de bonne réputation dans la pharmacopée sénégalaise, quoique classée comme plante noire, donc à utiliser avec précaution en raison de
la toxicité de son latex et de ses graines.
En voie interne, on l’emploie contre divers maux (dents, yeux, ventre et tête) de même que contre la toux et la fièvre infantiles. C’est aussi un excellent purgatif !
En voie interne, on l’emploie contre divers maux (dents, yeux, ventre et tête) de même que contre la toux et la fièvre infantiles. C’est aussi un excellent purgatif !
En voie externe, il est hémostatique
et est particulièrement recommandé aux femmes en couches ou aux enfants fraichement circoncis, contre les dermatoses et plaies chroniques.
Au sud du Sénégal, le Jatropha
sert à purifier la chair de gibier contaminée par des flèches
empoisonnées.
A l’Hôpital Traditionnel de Keur
Massar, le Jatropha est une plante antilépreuse.
Djibril Bâ
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