L’Elaeis guineensis
Force est de classer le palmier à huile, l’Elaeis guineensis, comme plante industrielle. D’ailleurs, les écologistes associent le recul des forêts tropicales à cette notoriété industrielle.
A ce titre, elle a subi de multiples manipulations génétiques, ici et là, pour accroitre sa productivité, son hyper productivité, devrait-on dire, car certains palmiers à huile produisent dorénavant douze mois sur douze et deux fois par mois.
Quoiqu’originaire d’Afrique, elle est cultivée à très grande échelle dans les pays tropicaux pour son huile : l’huile de palme, l’huile végétale la plus consommée au monde !
Il se présente sous la forme d’un palmier, le plus exubérant de son genre et au feuillage plus fin, qui produit des régimes de petites dattes rondes de couleur orange. Le fruit se compose d’une fine membrane grasse et fibreuse entourant une coque qui renferme une pulpe blanchâtre assez coriace et huileuse.
Ses feuilles servent à la toiture des cases et à la vannerie et son bois donne de bonnes poutres aux charpentiers.
On tire de la plante deux espèces d’huile qui se prêtent à plusieurs applications alimentaires, pharmaceutiques et cosmétiques :
· l’huile de palme à la couleur rouge qui tire sur l’orange
· l’huile de palmiste de couleur blanche
On y tire également le fameux vin de palme, sa sève en fait, dont la surconsommation entraine, hélas, le dépeuplement rapide des sujets cultivars.
Aussi, rien d’étonnant que le palmier à huile soit considéré comme une plante sacrée dans les cultures des gens de la forêt eu égard à ces nombreux usages, mais également du fait qu’il aime spécialement le voisinage des termitières et ses nombreuses propriétés médicinales.
Aussi bien son huile, ses racines, ses fruits et ses feuilles sont utilisés par les guérisseurs dans le traitement de la stérilité, l’amnésie/sénilité, les hémorragies, la drépanocytose, les dermatoses et les maladies vénériennes.
A l’Hôpital Traditionnel de Keur Massar, le palmier est particulièrement recommandé dans le traitement des abcès et autres panaris. C’est un bon astringent, antispasmodique et antianémique.
Djibril Bâ
J'aimerais savoir si des études scientifiques ont porté sur Elaeis guineensis. Je fais allusion aux essais in vitro. Merci
RépondreSupprimernaturellement, l'elaeis étant une plante industrielle, elle doit être très bien documentée. vous devez pouvoir trouver plusieurs études sur internet. bien à vous.
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