C’est une
espèce typique forestière. Elle se retrouve pratiquement partout dans la
zone nord du Sénégal sous forme de petits peuplements d’arbustes aux branches
lianescentes qui peuvent atteindre avec l’âge une envergure considérable.
Ce qui attesterait de sa bonne résistance à la
sècheresse. Vers la fin de sa vie,
trois à quatre ans avant sa mort, on observe une métamorphose de la
plante : on dit que la plante devient mâle ; son feuillage change
alors complètement d’aspect, les feuilles rapetissent et les limbes
s’allongent. La plante est créditée alors d’une plus grande vigueur
thérapeutique.
Son bois est réputé robuste. D’un très bel aspect et
d’une couleur jaunâtre, il est très prisé en milieu rural pour la confection
des toits des cases (troncs et branches), étagères et autres manches à outil
(racines).
Elle constitue sans aucun doute une identité
remarquable de la pharmacopée sénégalaise au vu de sa popularité en tant que
plante médicinale auprès de toutes les couches de la population et les
multiples indications dont elle fait l’objet chez les guérisseurs.
Ses racines, feuilles et écorces sont employées contre
les plaies, l’asthénie, la toux, les maux de ventre, l’anémie, les vers
intestinaux, la rage dentaire…et le paludisme…
D’ailleurs, les feuilles de Combretum glutinosum, le
rat en wolof, sont d’usage courant et se vendent sur tous les marchés de Dakar,
notamment.
C’est une plante pédiatrique et pour les nouvelles
mamans. Elle est utilisée également comme pansement pour les yeux.
Nous précisons cependant qu’elle est beaucoup plus
célèbre comme remède des maladies du foie.
Il n’empêche qu’elle est consacrée plante noire, donc à
utiliser avec précaution.
Djibril Bâ
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