La cérémonie officielle, présidée par Mr Modou Diagne Fada, ministre de la Santé et de la Prévention médicale, a réuni l’ensemble des acteurs de la filière autour du thème :
Donc, conserver les plantes médicinales, c’est sauvegarder notre nature, notre santé et notre culture…
Notre nature, parce qu’elles constituent notre environnement, composante essentielle de la biodiversité biologique de notre pays.
Les plantes sont notre santé parce que notre peuple, à l’instar des autres peuples africains, a développé une riche expérience dans l’utilisation de leurs vertus médicinales. L’OMS révèle à ce sujet que plus de 80 % des Africains ont recours à la médecine traditionnelle.
Elles sont notre culture, enfin, pour toute leur contribution à faciliter la vie et les relations harmonieuses tissées par l’homme africain avec son environnement immédiat.
Dès lors, la conservation des plantes médicinales doit être au cœur des préoccupations des acteurs et bénéficiaires dela médecine traditionnelle que nous sommes tous.
Cette Journée de la Médecine traditionnelle a aussi été le prétexte pour interpeler le ministre sur la loi toujours en attente d’être votée. Cette loi serait sur la table du Président de la République.
Le ministre a fait l’annonce de son implication personnelle dans le suivi des travaux de la Commission instituée aux fins d’homologuer des produits issus de notre pharmacopée.
L’Hôpital Traditionnel de Keur Massar remercie Monsieur le Ministre, Mr Modou Diagne Fada, pour le vibrant hommage rendu au Professeur Yvette Parès qui fut son professeur à l’Université Cheikh Anta Diop et pour son engagement solennel de soutenir l'œuvre de Madame Parès.
Djibril Bâ
Merci aux lecteurs attentifs qui nous ont signalé l'erreur de date...aussitôt corrigée!
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