vendredi 10 juin 2011

Infirmière Magazine

L'art médical africain à l'hôpital


"Dans la banlieue de Dakar, un hôpital a ouvert la voie à la reconnaissance de la médecine traditionnelle au Sénégal. D'abord centre anti-lèpre, la structure a évolué en centre de soins généralistes où la thérapeutique occidentale n'est pas exercée. Mais un encadrement légal serait nécessaire à la pratique des tradi-thérapeutes et tradi-infirmiers qui y officient."(p.16)









Ainsi commence l'article de six pages de Cécile Raimbeau, article paru dans le dernier numéro de "L'INFIRMIERE Magazine", bi mensuel (1 juin 2011) et article consacré à L'Hôpital Traditionnel de Keur Massar.


Cécile était venue en octobre 2010 accompagnée de Daniel Hérard, photographe. Ils avaient rencontré l'ensemble des collaborateurs ainsi que des visiteurs et des patients.










"Du chemin a tout de même été parcouru dans la reconnaissance de cette médecine si différente de la nôtre.


L'Union africaine a d'ailleurs décrété la période 2000-2010 comme la Décennie africaine de la médecine traditionnelle et des plantes médicinales.


II s'agissait de soutenir la recherche sur les plantes, la collaboration entre la médecine moderne et la médecine traditionnelle, la législation et la réglementation. Mais quel bilan dresser de cet encouragement ? Les spécialistes de la médecine africaine qui participaient au Forum social mondial de Dakar en février, ont certes approuvé « les efforts réalisés dans certains pays ». Ils ont salue l'exemple du Mali où il existe depuis 1994 un cadre juridique et réglementaire de la médecine traditionnelle. Ils ont aussi souligné tout ce qu'il reste à mettre en œuvre. Au Sénégal notamment. Un cadre juridique est toujours en gestation dans ce pays. (p.21)



Djibril Bâ


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