LA MORELLE NOIRE
De son scientifique, le solanum nigrum, c’est une
plante herbacée que l’on retrouve la plupart du temps dans les jardins et dans
les villes.
Ce qui incline à penser que l’on est en présence d’une
espèce introduite ou adventice fortuite à forte tendance envahissante.
Elle se distingue par une silhouette très ramifiée aux
tiges cylindriques vertes très fragiles.
Ses feuilles sont d’un beau vert et ses petites fleurs
blanches donnent de petites baies vertes, noires à maturité, contenant
plusieurs graines baignant dans un fluide violacé que les enfants, il y a
longtemps, confondaient avec l’encre !
Au Sénégal, la morelle n’est pas vraiment considérée
comme espèce médicinale mais ailleurs elle est aussi célèbre en tant que plante
magique que plante médicinale.
Serait on en présence d’un pouvoir narcotique ? Le
froissement de ses feuilles portées au nez soulage les céphalées !
Et quoique réputée toxique d’où son nom de tue-chien,
on lui prête des vertus antitussive, vermicide, antiseptique, hémostatique et
diurétique.
On l’emploie ainsi contre les ictères, les migraines
et vertiges.
Faut-il le signaler, dans certains pays, la morelle
est non seulement cultivée mais ses feuilles sont aussi consommées. Il reste aussi vrai que la morelle se décline en plusieurs variétés.
A l’Hôpital Traditionnel de Keur Massar, la morelle n’est
pas employée.
Djibril BA
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