LE MIL

Au Sénégal, il constituait la base de
l’alimentation (couscous) avant que le riz, plus simple à préparer,
ne le détrône en ville comme en campagne.
C’est une herbe dressée à la tige robuste et
garnie de racines à sa base. Ses feuilles sont longues et pendantes, en forme
de ruban, aux abords effilés…
A maturité, il développe des épis longs et
cylindriques constitués d’innombrables gaines dans lesquelles sont logés les
grains de mil.
Il est cultivé pour ses graines destinées à
l’alimentation humaine et animale. Il accroitrait la force des chevaux.

Il se prête à plusieurs recettes culinaires,
bouilli ou cuit, en farine ou les grains entiers. Le millet est très nutritif,
très digeste et sans gluten. Il peut se substituer avantageusement au blé.
L’image du mil est encore attachée au pilon et
au mortier dont on usait pour la décortiquer et la réduire en farine. O sage
décision ! La consommation du millet entier favoriserait, en effet,
l’apparition du goître en raison de la présence dans son enveloppe d’une
substance dénommée thionamide qui amplifierait la carence en iode.
Le mil entre dans le traitement de l’ictère,
du paludisme, des vers intestinaux, de l’agalactie et de la stérilité. Il calme les règles douloureuses, aussi.
Enfin, il est
minéralisant, régule le rythme cardiaque, participe au bon fonctionnement des nerfs
et du système immunitaire.
Djibril Ba
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