dimanche 18 septembre 2011

Inquiétude

Celles et ceux qui fréquentent plus assidument l'Hôpital de Keur Massar que venir pour une simple visite, ceux qui reviennent et restent souvent plusieurs jours pour y travailler ou pour faire un stage, s'étonnent parfois des portes fermées, des verrous posés, des cadenas qui relient les chaines, un peu partout. 




Alors que le lieu est ouvert, que le lieu est et se veut lieu de passage, alors qu'il y a un gardien de nuit, une réception de jour, nous devons constater toujours et encore que cela ne suffit pas. Il y a des vols. Dans les bâtiments et dans le jardin.




Cela est inquiétant, parfois extrêmement décourageant, de devoir toujours être sur ses gardes pour toutes sortes de matériel administratif, photographique, technique. Il faut verrouiller armoires et ordinateurs, bureau et pharmacie, laboratoire et gîte... Bien sûr que la vie est difficile pour tous au Sénégal et que la tentation est grande partout où elle se présente...






N'empêche! Les vols de ces derniers jours pèsent puisqu'ils touchent l'engagement d'amis ou d'associations qui nous aident: un appareil photo tout neuf, des fils électriques qui reliaient une pompe,... Ce qui explique que les photos de la chronique du mardi proviennent désormais toutes de Google images... et nous remercions vivement les photographes qui les mettent à disposition!






Nous allons devoir envisager de poser plus que des cadenas... à notre grand regret!


Djibril Bâ

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Et si vous nous faisiez un signe lors de votre passage?