LE MANIHOT GLAZIOVII
C’est
une espèce introduite. Difficile d’en cerner la raison.
Communément
dénommé caoutchouc ou manioc sauvage, la plante très résistante et envahissante
en certains endroits à cause du pouvoir germinatif élevé des graines, se retrouve
plutôt dans les Niayes où elle pousse aux abords des champs… haie, plante
d’ombrage, fourragère ou ornementale ?
Elle
se présente généralement sous la forme d’un bel arbuste longiligne au tronc
cylindrique parsemé d’écailles noirâtres pouvant atteindre parfois des
dimensions respectables.
C’est
une plante à latex toxique qui peut être utilisé pour fabriquer du caoutchouc
et servir de colle a papier.
Des
etudes ont montre ses capacités intéressantes a produire du bioéthanol.
Ses
belles graines tigrées sont oléagineuses.
On signale toutefois la consommation de ses
feuilles, une fois bouillies ainsi que ses racines qui sont des tubercules plus coriaces mais aussi riches, sinon plus, en amidon que le manioc cultivé.
Elle
se confond facilement, au profane, avec le manioc. Des tentatives de croisement
ont été menées avec le manioc cultivé pour favoriser une meilleure résistance de cette dernière aux maladies grâce à ses vertus
répulsives.
On
emploie la tige et la racine dans le traitement des dermatoses.
Le
latex est utilise contre les panaris.
A l’Hôpital
Traditionnel de Keur Massar, le manihot glaziovii est une plante de la lepre.
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