LE COCCOLOBA UVIFERA
On l’appelle aussi raisin de mer. Il se présente le plus souvent sous forme
d’arbuste aux longues branches perpendiculaires au sol (sans doute à cause du pouvoir nanifiant des brises maritimes) mais
peut atteindre la taille d’un arbre moyen, fortement ramifié à croissance lente.
On ne le retrouve que dans les jardins ; ce qui peut nous faire dire qu’au Sénégal en tout cas il a plutôt été introduit comme arbre d’ornement et d’ombrage, par ailleurs très résistant, plutôt que comme espèce fruitière.
Il a une forte prédilection pour les côtes maritimes où les embruns marins semblent lui donner beaucoup de bien, comme le cocotier. Il y forme alors de vastes colonies de buissons.
Il est, cependant, courant d’observer sur la face
interne des feuilles des boutons durs qui rappellent les cors qui sont, dit-on,
des abris de parasites. Comme le cailcédrat.
Il est réputé avoir un bois très dur, imputrescible.
Sa renommée médicinale est quasi inexistante chez nous
et c’est dans sa sphère d’origine, l'Amérique Centrale et les Antilles, que l’on
découvre ses usages traditionnels.
Ainsi, Il est conseillé en gargarismes contre les maux
de gorge. Le jus du fruit ainsi que la décoction des racines
sont anti diarrhéiques. L’infusion des feuilles est désinfectante et
antiasthmatique.
A l’Hôpital
Traditionnel de Keur Massar, le coccoloba ne figure pas dans nos recettes.
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