LE CACAO SAUVAGE
Son attrait actuel peut s’expliquer par son aptitude ornementale, se prêtant au culte du bonsaï, par sa capacité à régénérer le sol ainsi que son potentiel en biodiesel.
Ses feuilles luisantes, ses fruits, ses fleurs, son tronc renflé à la base,
mou et spongieux ressemblent tous à celles du baobab (adansonia digitata) ou du fromager (ceiba pentadra)…
Assez résistant et facilement multipliable, le cacaoyer sauvage est un
arbuste au tronc vert qui peut atteindre une bonne taille s’il est mis dans les
conditions optimales : à l’abri du vent et du soleil direct, bien arrosé…
Châtaignier, noisetier, pistachier sont ses principaux surnoms qui tous
se réfèrent à ces fruits, ses graines plutôt, au gout de cacahuètes ou de cacao
qui peuvent se consomment crues, grillées ou
bouillies.

Cette pluralité de surnoms décontenancerait tout passionné devant les
fleuristes qui le proposent, le confondant bien souvent, de plus, avec le
cacaoyer.
L’espèce est dotée des propriétés médicinales dans les contrées d’où elle
est originaire, en Amérique tropicale.
La phytothérapie rapporte un certain effet anticancérigène de sa part
tout en alertant sérieusement quant à la consommation humaine de son huile, ses noix
par la même occasion.
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