LE YUCCA ALOIFOLIA
A mi-chemin entre l’agave et le palmier, évoquant l’ananas,
le yucca est un arbuste, à tendance arborescente et très buissonnante. elle se reproduit très facilement par rejets et est très résistant.
Néanmoins, ses feuilles sont moins larges que celles
de l’agave - rappelant plutôt celles d’un gigantesque plant d’ananas - et plus
coriaces que celle du palmier.
Son rythme de croissance est assez satisfaisant et sa
floraison est féerique ! Une hampe surgit au milieu des feuilles avec une
myriade de fleurs blanchâtres en forme de clochettes mais il ne meurt pas après cette floraison.
C’est sans doute sa proximité avec ces plantes avec
lesquelles il partage le désert qui fait qu’on le considère, faussement, comme
un cactus.
Ses feuilles se terminent par une épineuse noire très douloureuse et irritante au contact. Se ramifiant très densément, le yucca se prête donc tout a fait à la réalisation de
haies. Il est surtout adopté de nos
jours comme plante ornementale sous toutes ses variétés.
Le yucca est une plante alimentaire, toutefois.
Fleurs, graines, fruits et tiges sont comestibles. Il est traditionnellement utilisé comme savon,
fibre et espèce médicinale, utilisée en
voie interne et externe.
Le yucca est ainsi indiqué contre le mauvais
cholestérol, le diabète, l’hypertension, les céphalées, les rhumatismes, les
troubles gastriques ainsi que ceux du foie, de l’estomac, des intestins et de
la vésicule biliaire, l’albuminurie, les soins de la peau.
Il sert aussi à produire du carburant, du papier et connaît
également, grâce à la phytothérapie moderne, bon nombre de nouvelles applications
pharmaceutiques aussi bien en direction de la médecine humaine que de la
médecine vétérinaire. Les tests suggèrent une activité antifongique,
anti-inflammatoire, antioxydante,
antiplaquettaire et antiproliférative !
A l’hôpital Traditionnel de Keur Massar, le yucca
n’est pas utilisé.
Djibril Ba
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Et si vous nous faisiez un signe lors de votre passage?