L’espèce s’observe sous différentes variantes qui ont la même caractéristique : une feuille épaisse, lisse et charnue, très fraiche au contact.
La plante est tellement différenciée (les manipulations génétiques aidant) qu’il est indispensable de savoir reconnaître la plante que l’on veut utiliser.
L’espèce se présente comme une herbe dressée,
buissonnante et ne se retrouve au Sénégal que dans les jardins sous forme
essentiellement ornementale.
Elle y est appelée feuille de glace. Elle se régénère
par ses feuilles qui, à maturité, développent des rejets minuscules sur leur bord
qui s’enracinent aussitôt au contact du sol.
Les écoliers avaient l’habitude d’insérer la feuille
dans leur cahier et s’extasier de la voir germer s’ils ne la passaient pas
de temps en temps sur leur joue ou sur leur front pour en savourer la fraicheur
!
Geste prémonitoire s’il en est car le Kalanchoe est
réputé contre les migraines. Elle est tout aussi bien utilisée en traitement
externe (le gel obtenu en écrasant les feuilles) qu’en voie interne.
Au Sénégal, l’espèce ne passe pas du tout comme
médicinale, mais il n’en reste pas moins qu’ailleurs, elle jouit d’une grande
considération médicinale.
Elle est une plante pédiatrique indiquée contre les affections buccales, ophtalmiques, auditives, pulmonaires et abdominales des nourrissons et jeunes enfants ainsi que contre la fièvre.
On la considère également comme antivenimeuse et
sédative.
A l’Hôpital Traditionnel de Keur Massar, le Kalanchoe
ne fait l’objet d’aucun usage thérapeutique.
Djibril Ba
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