LE GUI
C’est une espèce du genre Tapinanthus qui se présente en quelques
variantes qui ont en commun d’être une plante parasite des sommets des autres
arbres.
Elle s’y développe vite pour former des touffes de
feuilles denses, lisses et épaisses qui peuvent recouvrir et étouffer l’arbre
hôte et subsister à ses dépens.
Elle se remarque, chez la plupart des variantes, par
des fleurs rouges en forme de brin d’allumettes donnant de petites baies rondes
jaunes ou rouges à maturité et au
contenu visqueux.
On comprend que le gui soit symbolique à plus d’un
titre, qu’il soit la plante la plus brodée de considérations médico-magiques.
Il fait l’objet d’un emploi très précautionneux de la
part des grands maîtres. Un emploi, du reste, très dépendant de l’arbre qu’il
parasite !
Il trône dans les rites traditionnels de protection,
charme et de fécondité.
Il est couramment employé dans le traitement de la
stérilité et les maladies mentales.
Confondu à tort avec son homologue européen, le gui
recèle des propriétés hypotensives et hypoglycémiantes, selon les
phytothérapeutes modernes.
A l’Hôpital Traditionnel de Keur Massar, le gui n’est
pas utilisé.
Djibril Bâ
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