C’est une plante buissonnante
typiquement forestière. Son usage pour la matérialisation des limites des
champs remonte très loin dans l’histoire.
On ne rencontre les spécimens les plus
importants d’ailleurs qu’aux abords des villages notamment du centre du
Sénégal. C’est une espèce plutôt adaptée aux zones relativement arides.
Toute la saison sèche, elle subsiste en
bosquets de tiges spongieuses, refuges de divers animaux notamment les écureuils
et les serpents. Ce qui pourrait expliquer qu’on la considère comme antidote à
la morsure des serpents et autres scorpions…
A la fin de la saison sèche, elle se
couvre de petites fleurs jaunes qui donnent naissance a de petites baies
vertes. Aux premières pluies, elle se couvre
d’un feuillage qui disparait avec la saison des pluies.
C’est une espèce considérée comme
toxique à cause de latex. Elle fait l’objet d’un
usage prudent et reste l’apanage des grands guérisseurs de la savane. On parle, en effet, de ses propriétés
purgative, antiseptique, calmante, cicatrisante et émétique.
On l’emploie ainsi donc contre les
plaies, les boutons, les hémorroïdes, les douleurs abdominales, les vers
intestinaux et les rhumatismes.
A l’Hôpital Traditionnel de Keur
massar, l’Euphorbia balsamifera émarge a la liste des plantes antilépreuses, mais ne fait l’objet d’aucun usage médical.
Djibril Bâ
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Et si vous nous faisiez un signe lors de votre passage?