C’est une espèce typiquement forestière de la zone sahélienne d’où elle se distingue par un feuillage et une floraison permanents qui, alliés à sa robustesse, suffisent à souligner son importance écologique et les présupposés magico-religieux dont elle s’accommode.
Identifiable sur tous les types de sol, elle s’y présente sous une belle forme buissonnante et produit des gousses en forme de spirales.
Ce qui en fait une excellente source de fourrage du bétail et explique à la fois la raréfaction de l’espèce et la difficulté d’en rencontrer un sujet indemne. On relèvera, par ailleurs, que sa régénération est ralentie par le fait que ses graines doivent être digérées par les animaux pour pouvoir germer.
Le bauhinia est réputé pour ses lianes utilisées pour tresser des cordes et ses écorces servent à tanner le cuir.
Le bauhinia reste tout de même une plante réputée en médecine traditionnelle qui la considère comme un antidote et l’associe à divers rites de fécondité et de protection.
On lui reconnaît, à cet effet, des propriétés fortifiante, antibiotique, fébrifuge, diurétique et anti diarrhéique. On l’utilise également contre les affections broncho-pulmonaires.
Selon la phytothérapie moderne, le bauhinia est très riche en antioxydants.
A l’Hôpital Traditionnel de Keur Massar, le bauhinia est une plante antilépreuse.
Djibril Bâ
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