mardi 24 mai 2011

La chronique du mardi au jardin botanique: le Lawsonia Inermis ou Henné


LE LAWSONIA INERMIS


Le Lawsonia Inermis ou Henné est très difficile à classer.
Serait-ce une espèce introduite ou endogène ?
Serait-ce une espèce forestière ou domestique ?
En tout état de cause, le henné, plante au demeurant très répandue dans le monde se retrouve essentiellement sous forme de plantations du fait de l’homme.



Elle doit en très grande partie sa célébrité à ses applications cosmétiques dont certaines allient des présupposés magiques à l’esthétique.
En effet, traditionnellement, elle sert beaucoup pour la coloration des plantes des pieds et des paumes des mains des dames. Pour conjurer le mauvais sort, éloigner les mauvais esprits et les soins de beauté (peau, ongles) à la fois !
Ses fleurs servent d’ingrédients dans la préparation de parfums.
Mais, on s’en doute, le henné regorge de propriétés médicinales, attestées d’ailleurs par le prophète Mohamed (psl).

Des propriétés astringentes, antiseptiques, stimulantes (sur le plan cérébral), cicatrisantes, antalgiques, mais encore vermifuges et diurétiques.
On lui reconnaît aussi des propriétés abortives et emménagogues et on l’emploie pour soigner les bronchites, les maladies se rapportant au rein et au foie.


Ses racines, ses feuilles, ses graines et ses fleurs sont utilisées à cet effet.
Les rameaux servent de cure-dents.
A l’Hôpital Traditionnel de Keur Massar, le henné occupe un espace important dans notre jardin de simples pour sa vertu d’excellent antibiotique.
Le henné entre dans la composition des traitements antilépreux élaborés par l’Hôpital.


Djibril Bâ

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