mardi 26 novembre 2013

La chromiqiue du mardi au jardin botanique: le Rauvolfia vomitoria


LE RAUVOLFIA VOMITORIA

C’est un arbuste pouvant atteindre une taille respectable. C’est une espèce qui se présente sous un bel aspect, mais très rare au Sénégal, sans doute victime de la notoriété des ses effets hallucinogènes qui consacre son usage dans le traitement de l’épilepsie…




On lui prête de nombreuses vertus thérapeutiques, notamment sédatives, purgatives, laxatives, diurétiques, vermifuges, émétiques et antipaludéennes.

Elle est indiquée ainsi contre la drépanocytose, les troubles de sommeil, la nervosité, les infections vénériennes et les douleurs.

On emploie tout ou une partie de la plante, des racines aux feuilles. Mais le Rauvofolia est bien plus célèbre pour sa propriété hypotensive.







A l’Hôpital Traditionnel de Keur Massar, le Rauvofolia ne fait l’objet d’aucune application thérapeutique.

Djibril Bâ



samedi 23 novembre 2013

"Echappées belles" sur France 5


L'équipe de france 5 est venue en septembre à l'Hôpital de Keur Massar. Le documentaire sur le Sénégal passe ce soir sur cette chaîne. 

C'est à Saint-Louis que Raphaël de Casabianca commence son périple à la découverte du Sénégal. 

Au sommaire :
- L'économie de la pêche
- La vie le long du fleuve
- Keur Massar et l'Hôpital traditionnel
- Les travailleurs du sel


IL est possible de revoir cette émission en rediffusion (consulter le programme sur France 5. Il est également possible pour certains pays de la voir en streaming.

mardi 19 novembre 2013

La Chronique du mardi au jardin botanique: le Cassia siamea


LE  CASSIA SIAMEA

Le Cassia siamea a été introduit au Sénégal principalement dans certaines avenues où il  se remarque par son feuillage permanent er luisant ainsi que par ses belles fleurs jaunes qui donnent de très nombreuses longues gousses aplaties.

Si on ne lui reconnait pas de valeur médicinale intrinsèque au Sénégal, il en est autrement dans les contrées africaines d’où il est originaire.

Là-bas, le Cassia siamea fait l’objet de nombreuses  applications thérapeutiques. On emploie ses écorces, ses racines et ses feuilles.

Il y est considéré couramment comme antipaludéen, vermifuge, hépato-protecteur et bronchodialteur.

Il y est un recours de choix contre les infections uro-génitales.

On lui reconnait des propriétés laxative, purgative, diurétique et fébrifuge.

On signale son usage également dans le traitement de la stérilité féminine.

A l’Hôpital Traditionnel de Keur Massar, le Cassia siamea n’entre pas dans la composition des remèdes.

Djibril Bâ



mardi 12 novembre 2013

La chronique du mardi au Jardin botanique: le Pupalia lappacea


LE PUPALIA LAPPACEA

C’est une herbe sauvage vivace qui pousse sur les sols argileux.

Elle se présente sous forme de liane et se remarque par ses épines - ou plutôt ses fruits - épines rondes composées de plusieurs poils crochus qui sont les seules composantes de la plante qui subsistent en saison sèche…

Au delà des présupposés magiques qui entourent la plante en raison sans doute de la forte adhérence de ses fruits, on reconnait au Pupalia plusieurs propriétés thérapeutiques.

On utilise la plante soit dans la totalité, soit les feuilles, les fleurs et les fruits séparément.

On retient que c’est une plante très utilisée par les matrones notamment en direction des femmes enceintes ou en couches (oedèmes des jambes et métrorragies). Chez les enfants, la plante est indiquée contre la toux, la diarrhee, les vomissement, les vers instestinaux et les états fiévreux.

Elle entre encore dans le traitement de la stérilité féminine et de nombreuses affections gynécologiques notamment dans le cas des menstrues irrégulières ou abondantes et infections urinaires.

On signale aussi son usage dans le traitement de la paralysie et de la fatigue.

A l’Hopital Traditionnel de Keur Massar, le Pupalia ne fait l’objet d’aucune application thérapeutique.

Djibril Bâ


mardi 5 novembre 2013

La chronique du mardi au jardin botanique: L'Euphorbia balsamifera


L’Euphorbia balsamifera

C’est une plante buissonnante typiquement forestière. Son usage pour la matérialisation des limites des champs remonte très loin dans l’histoire.

On ne rencontre les spécimens les plus importants d’ailleurs qu’aux abords des villages notamment du centre du Sénégal. C’est une espèce plutôt adaptée aux zones relativement arides.

Toute la saison sèche, elle subsiste en bosquets de tiges spongieuses, refuges de divers animaux notamment les écureuils et les serpents. Ce qui pourrait expliquer qu’on la considère comme antidote à la morsure des serpents et autres scorpions…

A la fin de la saison sèche, elle se couvre de petites fleurs jaunes qui donnent naissance a de petites baies vertes. Aux premières pluies, elle se couvre d’un feuillage qui disparait avec la saison des pluies.

C’est une espèce considérée comme toxique à cause de latex. Elle fait l’objet d’un usage prudent et reste l’apanage des grands guérisseurs de la savane. On parle, en effet, de ses propriétés purgative, antiseptique, calmante, cicatrisante et émétique.

On l’emploie ainsi donc contre les plaies, les boutons, les hémorroïdes, les douleurs abdominales, les vers intestinaux et les rhumatismes.

A l’Hôpital Traditionnel de Keur massar, l’Euphorbia balsamifera émarge a la liste des plantes antilépreuses, mais ne fait l’objet d’aucun usage médical.

Djibril Bâ