lundi 15 octobre 2012

La chronique du mardi au jardin botanique: le Neocarya macrophylla


Le NEOCARYA MACROPHYLLA

C’est une espèce typiquement forestière et fruitière. L’une des plus menacée d’extinction, notamment dans le Sahel, à cause de la surexploitation de ses fruits et de la lenteur extrême de sa croissance.

Appelé Pommier du Cayor, le Neocarya ou Parinari Macrophylla produit des fruits à la pulpe sucrée.

Son bois très dur est affectionné pour la confection de manches à outils.

On extrait encore et artisanalement de ses graines une huile comestible.
Espèce consacrée par l’imaginaire populaire qui en fait un refuge idéal des génies,  il faut dire que la magie n’a point opéré pour cette fois ci.

Au nord du Sénégal, il ne subsiste qu’en petits arbres épars et rabougris, en particulier, dans les champs où il est relativement préservé.

On peut tout aussi bien penser qu’il est victime de sa notoriété médicinale. La plante est recommandée dans beaucoup de maladies spécifiques à la culture africaine.

Ses racines, ses écorces et ses feuilles sont utilisées à cet effet surtout pour ses propriétés d’antidouleur requises contre les coliques et la rage dentaire et d’antivenimeux.

Elle est aussi employée contre les affections dermatologiques, la diarrhée et les vers intestinaux.

En outre, elle est hémostatique et fut traditionnellement utilisée pour panser les plaies des circoncis.

Enfin, à l’Hôpital Traditionnel de Keur Massar, le neocarya est une plante antilépreuse.

Djibril Bâ




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