mardi 19 juillet 2011

La Chronique du mardi au jardin botanique: le faux baobab



LE FAUX BAOBAB

De son nom scientifique Adenium Obesum, le Faux Baobab est aussi appelé Baobab des chacals. Un nom qui semble être tiré par les cheveux parce que la plante est plutôt prisée par les antilopes qui consomment son écorce.





C’est une espèce typiquement forestière qu’on ne retrouve que sur des sols particulièrement ingrats : sols rocailleux ou argileux.

Mais elle a été vulgarisée comme espèce ornementale dans les jardins ; elle doit ce statut aussi bien à sa forme qui rappelle un bonsaï naturel qu’à la beauté de ses fleurs de couleur rose et blanc.
Par ailleurs, son amertume extrême l’a consacrée poison végétal… utilisé d’un point de vue magique dans les épreuves d’ordre psychosomatique ou enduit sur les armes de chasse ou encore pour se livrer à des opérations moralement reprouvées.

Aucun usage interne de toute ou partie de la plante n’est signalé sur le plan thérapeutique encore moins à l’Hôpital Traditionnel de Keur Massar où, bien que présente dans le jardin botanique, elle n’en est moins exclue de notre répertoire de plantes médicinales du fait de sa forte toxicité .
D’aucuns toutefois l’ajoutent à leurs préparations médicamenteuses sous forme de bains contre les dermatoses prurigineuses, notamment et les rhumatismes.

Djibril Bâ

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