mardi 11 mars 2014

La chronique du mardi au jardin botanique: le gui



LE GUI

C’est une espèce du genre Tapinanthus qui se présente en quelques variantes qui ont en commun d’être une plante parasite des sommets des autres arbres.

Elle s’y développe vite pour former des touffes de feuilles denses, lisses et épaisses qui peuvent recouvrir et étouffer l’arbre hôte et subsister à ses dépens.

Elle se remarque, chez la plupart des variantes, par des fleurs rouges en forme de brin d’allumettes donnant de petites baies rondes jaunes ou rouges à maturité et au contenu visqueux.

On comprend que le gui soit symbolique à plus d’un titre, qu’il soit la plante la plus brodée de considérations médico-magiques.  

Il fait l’objet d’un emploi très précautionneux de la part des grands maîtres. Un emploi, du reste, très dépendant de l’arbre qu’il parasite !


Il trône dans les rites traditionnels de protection, charme et de fécondité.

Il est couramment employé dans le traitement de la stérilité et les maladies mentales.

Confondu à tort avec son homologue européen, le gui recèle des propriétés hypotensives et hypoglycémiantes, selon les phytothérapeutes modernes.

A l’Hôpital Traditionnel de Keur Massar, le gui n’est pas utilisé.

Djibril Bâ


  

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