mardi 9 juillet 2013

La chronique du mardi au Jardin botanique: le rônier ou Borassus aethiopum


Le rônier

Au désert, le dattier... à la forêt, le palmier à huile… à la savane, le rônier…

De son nom scientifique, Borassus aethiopum, le rônier est le palmier  de la savane, en effet. Comme ses confrères, il joue un rôle tout aussi important sur le plan socioculturel.

Il se remarque par la forme curieuse de son tronc. Son importance est telle qu’il y est cultivé dorénavant d’où sa présence de plus en plus marquée en peuplements dans les champs sablonneux du Cayor et du Baol, régions naturelles du centre-ouest du Sénégal.

Mais cet approvisionnement ne comble pas,  loin de là, les dégâts causés par sa surexploitation.

Le tronc du rônier fournit d’excellentes poutres, ses feuilles servent à la vannerie et à la toiture, sa sève offre du vin es ses fruits se vendent bien.

Il donne des fruits en grappes et qui ont l’aspect de petites noix de coco. Chaque fruit présente trois cavités dans lesquelles loge une membrane gélatineuse dont raffolent les enfants.

Elle est considérée également comme une plante médicinale. On emploie ses racines, ses feuilles, ses fruits contre diverses maladies.

C’est un médicament indiqué dans les maladies telles que les maux de gorge et les bronchites.

Il est également célèbre pour ces vertus de stimulant nerveux  et d’antiseptique. Il est utilisé, en outre, dans les traitements de la stérilité et la prévention des fausses couches.

A l’Hôpital Traditionnel de Keur Massar, le Borassus est recommandé dans le traitement des hémorroïdes.

Djibril Bâ


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