mardi 8 novembre 2016

La Chronique du mardi au Jardin Botanique : le Manihot glaziovii

LE MANIHOT GLAZIOVII


C’est une espèce introduite. Difficile d’en cerner la raison.

Communément dénommé caoutchouc ou manioc sauvage, la plante très résistante et envahissante en certains endroits à cause du pouvoir germinatif élevé des graines, se retrouve plutôt dans les Niayes où elle pousse aux abords des champs… haie, plante d’ombrage, fourragère ou ornementale ? 

Elle se présente généralement sous la forme d’un bel arbuste longiligne au tronc cylindrique parsemé d’écailles noirâtres pouvant atteindre parfois des dimensions respectables.


C’est une plante à latex toxique qui peut être utilisé pour fabriquer du caoutchouc et servir de colle a papier.

Des etudes ont montre ses capacités intéressantes a produire du bioéthanol.

Ses belles graines tigrées sont oléagineuses.

On signale toutefois la consommation de ses feuilles, une fois bouillies ainsi que ses racines qui sont des tubercules plus coriaces mais aussi riches, sinon plus, en amidon que le manioc cultivé.


Elle se confond facilement, au profane, avec le manioc. Des tentatives de croisement ont été menées avec le manioc cultivé pour favoriser une meilleure résistance de cette dernière aux maladies  grâce à ses vertus répulsives.

On emploie la tige et la racine dans le traitement des dermatoses.

Le latex est utilise contre les panaris.

A l’Hôpital Traditionnel de Keur Massar, le manihot glaziovii est une plante de la lepre.


             
         Djibril Ba 

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