L’ALLIUM SATIVUM
Elle est
essentiellement cultivée dans le monde entier à cause de sa gousse à l’odeur
très forte, piquante et allergène, condiment non moins indispensable dans la
cuisine contemporaine, connue pourtant depuis l’antiquité.
On en distingue plusieurs variétés différentiables par
la couleur des bulbes : roses, blanches, violettes…
L’ail, malgré l’haleine incommodante qu’il génère chez ceux qui le consomment cru, est considéré comme une panacée par la phytothérapie moderne qui le présente sous différentes formules : poudre, beurre, essence, extrait, huile ou encore eau.
Il est réputé comme anticancéreux, anticoagulant,
anticholestérolémiant, décongestionnant, antioxydant, cardioprotecteur, hypolipémiant,
antihypertenseur, immunostimulant, antispasmodique, digestif, antiallergique et
dépuratif…
Il est
réputé alcalinisant et riche en vitamines A, B, C, E et en minéraux, du
sélénium notamment. Ses effets sont décuplés quand il est cru et pris à jeun…
Traditionnellement, on lui reconnaît partout des vertus médicinales et magiques. On l’utilise contre les abcès, les affections pulmonaires et les maux de tête,
Une croyance médiévale veut que de l’ail accroché au seuil
de la maison protège des mauvais génies, du mauvais œil, des sorciers et du
mauvais sort !
On peut citer parmi ses innombrables propriétés :
diurétique, fortifiant, antiseptique, antibiotique, antidote, vermifuge, répulsive
et sédative.
Dans sa manipulation, on conseille toujours d’ôter
toujours le germe central.
Pour que ça aille, il faut de l’ail, ne dit-on pas ?
Djibril Ba
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