mardi 5 janvier 2016

La chronique du mardi au Jardin botanique : le Bombacopsis glabra



                                     LE CACAO SAUVAGE  

C'est une espèce très récemment introduite dans notre pays à notre connaissance. 

Son attrait actuel peut s’expliquer par son aptitude ornementale, se prêtant au culte du bonsaï, par sa capacité à régénérer le sol ainsi que son potentiel en biodiesel.

Ses feuilles luisantes, ses fruits, ses fleurs, son tronc renflé à la base, mou et spongieux ressemblent tous à celles du baobab (adansonia digitata) ou du fromager (ceiba pentadra)…


La différence avec ces espèces réside au niveau de sa croissance relativement rapide mais aussi de son feuillage persistant.

Assez résistant et facilement multipliable, le cacaoyer sauvage est un arbuste au tronc vert qui peut atteindre une bonne taille s’il est mis dans les conditions optimales : à l’abri du vent et du soleil direct, bien arrosé…

Châtaignier, noisetier, pistachier sont ses principaux surnoms qui tous se réfèrent à ces fruits, ses graines plutôt, au gout de cacahuètes ou de cacao qui peuvent se consomment crues, grillées ou bouillies. 


Cette pluralité de surnoms décontenancerait tout passionné devant les fleuristes qui le proposent, le confondant bien souvent, de plus, avec le cacaoyer.

L’espèce est dotée des propriétés médicinales dans les contrées d’où elle est originaire, en Amérique tropicale.

Elle y est réputée contre le diabète, les maux de tête, les maux de ventre ainsi que pour tonifier l’organisme (immunostimulant  ou aphrodisiaque ?), la toux et les furoncles.

La phytothérapie rapporte un certain effet anticancérigène de sa part tout en alertant sérieusement quant à la consommation humaine de son huile, ses noix par la même occasion.

Djibril BA

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