lundi 28 février 2011

Première évaluation de Sangalkam


Après ces trois journées intenses et riches d'expériences pour chacun, nous nous retrouvons tous ce lundi à Keur Massar pour faire une première évaluation sur le vif.

Pas tout-à-fait tous, puisque Djibril et Demba doivent rester à Dakar pour des raisons administratives. La réunion est maintenue vers midi, heure à laquelle les maîtres peuvent laisser leurs élèves. En attendant midi, et comme nous sommes là, tôt, nous observons comment, insensiblement, les choses changent à Keur Massar.











Pape, installé à la réception, saisit maintenant toutes les fiches des patients sur l'ordinateur pour effectuer un véritable suivi du patient. C'est lui qui oriente le patient vers tel ou tel tradipraticien. Pendant le peu de temps où nous sommes à la réception, il reçoit plusieurs coups de téléphone et un patient venu tout droit de Sangalkam. Nous espérons tous que cette fin de semaine aura permis aux habitants de proximité de renouer le fil avec l'Hôpital Traditionnel.








La rencontre entre tous les présents permet de voir à quel point cette expérience a été enrichissante. D'autres questions surgissent, d'autres propositions, d'autres améliorations pour une prochaine fois... Bref, on sent une véritable envie de travailler ensemble à tous les niveaux.


Fabienne souligne combien le massage en réflexologie a été apprécié des populations, ce que confirment plusieurs personnes dans la salle qui ont entendu des commentaires des patients et que, peut-être, si il y avait des personnes prêtes à se former ce serait un plus pour l'Hôpital en ces temps de rythme stressé. Plusieurs tradipraticiens font la remarque que, du temps de Madame Parès, une salle de massage existait et qu'elle était très fréquentée.



Deux visites aussi ce matin: un petit groupe de Lyonnais venus visiter le jardin botanique et le directeur d'une école primaire de Keur Massar, école associée de l' UNESCO. Nous allons nous revoir en avril et mettre sur place un projet de sensibilisation à l'environnement avec Keur Massar, ainsi que la connaissance des plantes traditionnelles.


La case à l'entrée du jardin avance bien... La paille est en train d'être séchée pour être tissée sur le toit à la manière traditionnelle dans les villages. Des bancs vont être posées sur quatre des six côtés afin d'avoir toujours des possibilités de s'assoir immédiatement pour tout groupe qui voudrait visiter.


Nous rentrons cette nuit en Europe, Fabienne, Nadège et moi-même, un peu fatiguées certes, par ces "vacances" un peu chargées, mais régénérées par ce que nous avons vécu.

Geneviève Baumann



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